Ce 24 septembre, le ténor britannique Mark Padmore inaugure la saison des récitals à la Monnaie. Accompagné par le pianiste Simon Lepper, il interprète les « Kerner Lieder » de Robert Schumann et le cycle, très intime, An die ferne Geliebte de Ludwig van Beethoven. Dans l’œuvre de Beethoven, ce sont surtout les pièces orchestrales qui ont retenu l’attention. Mark Padmore nous montre combien il était aussi un pionnier dans le genre de la mélodie.
MMM Online
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Récital
Ce qui m’intéresse, c’est plus le mot que la note.
Mark Padmore
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Concert
Une œuvre fondamentale pour nous tous.
Alain Altinoglu
L’exécution de la « Neuvième symphonie » marque le coup d’envoi d’un « cycle Beethoven », au cours duquel une intégrale des symphonies du compositeur est proposée au public, tout au long de la saison prochaine, en collaboration avec le Belgian National Orchestra. Un entretien avec notre directeur musical Alain Altinoglu qui dirigera tous les concerts de ce cycle.
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Opéra
Un philosophe de la scène
Un portrait de Romeo Castellucci
Auteur de spectacles qui, par leur puissance visuelle, fascinent autant qu’ils interrogent, Romeo Castellucci focalise tous les regards. En début de saison 2018-2019, il revisite pour la Monnaie le célèbre opéra « Die Zauberflöte » de Wolfgang Amadeus Mozart. La dramaturge Piersandra Di Matteo, l’une de ses proches collaboratrices, a dressé son portrait.
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Récital
Le Château de Barbe-Bleue est l’un de mes opéras favoris.
Christianne Stotijn
La mezzo-soprano hollandaise revient à la Monnaie pour un récital dont l'association Bartók - Berio constitue le point de départ dans un programme original complété par des oeuvres de Respighi et de la grande idole de jeunesse de la cantatrice, Johannes Brahms.
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Opéra
La musique de Bartók me fait vibrer intérieurement.
Christophe Coppens
Après le succès de sa première mise en scène « Foxie! », le plasticien et metteur en scène belge Christophe Coppens revient à la Monnaie pour les deux plus importantes oeuvres de Béla Bartók : « Le Château de Barbe-bleue » et « Le Mandarin merveilleux ». Les deux compositions de Bartók sont très différentes. Ainsi, l’univers symboliste du « Château de Barbe-Bleue » sera suivi par l’expressionisme dans « Le Mandarin merveilleux ! » Un entretien...
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La voix et ses mystères
L’opéra doit une large part de son pouvoir de fascination à la voix humaine. Il arrive même que les prouesses de certains chanteurs suffisent à rendre mémorable une soirée. Pourquoi une voix seule nous donnet-elle la chair de poule ?
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Concert
La difficulté principale pour les enfants est la maîtrise de la langue hongroise.
Benoît Giaux
La Monnaie compte dans ses rangs un choeur d’enfants. Celui-ci, encadré et dirigé par Benoît Giaux, prendra part au concert Háry János.
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Autres
La Monnaie est le lieu par excellence où la tragédie est représenté.
Jorge León
Mitra Kadivar est psychanalyste à Téhéran. En décembre 2012, elle envoie un SOS à un collègue français, Jacques-Alain Miller qui tente, par échanges de mails, de la faire libérer de l’hôpital psychiatrique où elle vient d’être internée. Dans son spectacle Mitra, basé sur cette correspondance saisissante, Jorge León croise le cinéma, l’opéra et la performance pour rendre compte du combat de cette femme pour être entendue.
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Récital
En mélodie on raconte toujours une histoire.
Natalie Dessay
Le 28 avril, la soprano française Natalie Dessay donnera à la Monnaie un récital de chansons françaises et allemandes. Elle sera accompagnée par son pianiste attitré Philippe Cassard. Le programme se lit comme une série de portraits musicaux de femmes et est divisé en une partie allemande et une partie française.
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Danse
Achterland était le premier spectacle de Rosas créé à la Monnaie.
Anne Teresa De Keersmaeker
Sur la scène : cinq femmes, trois hommes et deux musiciens. Hommes et femmes évoluent côte à côte; l'équilibre est fragile; l'un tâte prudemment les limites de l'autre; leurs mouvements se greffent parfaitement sur le romantisme rebelle des sonates pour violon d'Ysaÿe et des études pour piano de Ligeti. Achterland est demeurée un point de référence dans l'œuvre d'Anne Teresa De Keersmaeker. Une conversation avec la choréographe, 30 années après que le spectacle a vu les feux de la rampe à la Monnaie.
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Opéra
La question de l’esthétisation du politique me semble centrale dans la pièce.
Olivier Py
Interview d'Olivier Py (metteur en scène), sur l'opéra Lohengrin.
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Notre nouvelle saison
« La vérité existe, mon ami, mais la “doctrine” que tu réclames, l’enseignement absolu qui confère la sagesse parfaite et unique, cela n’existe pas. Il ne faut pas non plus avoir le moins du monde la nostalgie d’un enseignement parfait ; c’est à te parfaire toi-même que tu dois tendre. La divinité est en toi, elle n’est pas dans les idées ni dans les livres. La vérité se vit, elle ne s’enseigne pas ex cathedra. »
— Hermann Hesse, Le Jeu des perles de verre