Mariusz Treliński avait terminé sa mise en scène de Die tote Stadt. Mais 2020, la pandémie du coronavirus et de stricts protocoles de sécurité, l'ont obligé à drastiquement tout repenser. Le résultat, et le premier opéra présenté sur la scène de la Monnaie depuis des mois, est un spectacle subtil et poignant sur le deuil, une vision schizophrénique de la femme et… l'isolement. « Nous ressentons la même tension, la même claustrophobie que Paul, le protagoniste. »
MMM Online
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Opéra
Isolement, masculinité toxique et Hitchcock
« Die tote Stadt » selon Mariusz Treliński
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Récital
Oft fühl’ ich um Mitternacht…
Georg Nigl sings ‘Jakob Lenz’
Des lignes vocales romantiques, un Sprechgesang atonal ou même simplement de la déclamation - offrez à Georg Nigl n’importe quel texte et il chargera chaque syllabe d’expressivité, de sens et d’émotion. En guise de préparation à son récital placé sous le signe de la littérature allemande, nous avons fouillé dans nos archives et retrouvé une pépite tout aussi littéraire : son interprétation poignante du poète Jakob Lenz dans l'opéra éponyme de Wolfgang Rihm, qui lui a valu le titre de « Chanteur de l’Année » en 2015.
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Opéra
Tout y est !
Lothar Koenigs à propos de « Die tote Stadt »
Est-il possible d’interpréter Die tote Stadt en toute sécurité à l’heure du coronavirus ? Pour cette production de la Monnaie, la plus riche partition de Wolfgang Erich Korngold a subi quelques coupures et bénéficié d’une toute nouvelle orchestration signée Leonard Eröd. Dans cet entretien vidéo, le chef d’orchestre Lothar Koenigs détaille la manière dont fut préservé le son inimitable de la musique de Korngold.
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Opéra
La naissance d'une fin
Le projet À l'extrême bord du monde est né lors de la résidence d'Harold Noben à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Curieux de savoir exactement comment cela s’était passé, nous avons suivi le compositeur belge et son mentor Benoît Mernier lors de leurs séances de travail avec les chanteurs et musiciens de la Chapelle Musicale.
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Opéra
Programme virtuel ‘Is this the end?’ (2/2)
Jean-Luc Fafchamps & Éric Brucher
Expériences de mort imminente, état de conscience modifié, réflexion autour de la vie et de la mort : les enjeux éthiques, scientifiques et artistiques de l’opéra Is this the end? sont vertigineux. Dans ce deuxième volet de notre programme virtuel, nous vous proposons de suivre une conversation entre le compositeur Jean-Luc Fafchamps, le librettiste Éric Brucher et le Professeur et neurologue Steven Laureys du CHU de Liège (en visioconférence depuis le Canada).
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Opéra
Programme virtuel ‘Is this the end?’ (1/2)
Ingrid von Wantoch Rekowski
Au gré d’une déambulation dans un théâtre étrangement calme, Ingrid von Wantoch Rekowski – qui met en scène Is this the end? – nous livre ses intentions pour redonner pleinement vie à notre institution. La Monnaie bouleverse ses habitudes de publication et vous offre ce « programme virtuel », fidèle à l’esprit de ce projet aussi inédit qu’ambitieux !
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Concert
Sabine Devieilhe
Une Reine de la Nuit inoubliable
Une vaste gamme émotionnelle, des passages colorature vertigineux, des notes aigues stratosphériques, Mozart s’en est donné à cœur joie pour écrire l’entrée en scène de la Königin der Nacht dans Die Zauberflöte. Sa grande aria « O zittre nicht, mein lieber Sohn » présente un véritable défi technique pour son interprète qui doit s’y lancer corps et âme et la chanter sans tour de chauffe. Dans notre production de 2018, Sabine Devieilhe avait livré un moment d’une rare intensité en chantant ce cri déchirant d’une mère bafouée.
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Concert
Pas sans voix
54 musiciens issus de 13 orchestres de maisons d’opéra interprètent à distance un extrait de Madama Butterfly
Si la crise sanitaire du Covid-19a signé la fin prématurée de l'année culturelle, rien ne peut empêcher Alain Altinoglu de finir la saison en beauté. Notre Directeur musical est en effet parvenu à réunir 54 musiciens issus de 13 prestigieuses maisons d'opéra pour un concert de clôture numérique inoubliable.
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Opéra
Anne Sofie von Otter
enchante votre été
Nous attendions avec impatience ses débuts dans le rôle de la Comtesse pour notre production de Pikovaya Dama (La Dame de pique). Quelques mois après avoir été contrainte d’interrompre ses répétitions à Bruxelles, Anne Sofie von Otter s’adresse au public de la Monnaie et lui livre son interprétation de la mélodie populaire « Vindarna sucka uti skogarna », qu’elle chante depuis son jardin en Suède, pour commencer idéalement les vacances estivales.
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Opéra
Octavian confiné
Michèle Losier chante « Der Rosenkavalier » et la « Prière » de Charles Gounod
La pandémie du Covid-19 a coupé l'herbe sous le pied de nos deux dernières productions lyriques de 2019-20 que nous avons dû reporter à des saisons ultérieures. Les artistes membres des distributions de ces opéras n'ont pourtant pas oublié le public de la Monnaie. En attendant de pouvoir faire résonner ces notes sur notre scène, la mezzo-soprano Michèle Losier, qui devait interpréter le rôle d'Octavian, vous chante depuis chez elle un extrait de Der Rosenkavalier (Strauss) ainsi que la Prière de Charles Gounod.
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Concert
Les musiciens de la Monnaie répètent depuis chez eux
Un extrait de ‘Souvenir de Florence’ de Tchaïkovski
Après des semaines de répétitions depuis chez eux, nos musiciens peuvent enfin retourner à la Monnaie. Pour notre premier Concert-E-no, Saténik Khourdoïan (violon), Noémi Tiercet (violon), Yves Cortvrint (alto), Dominique Lardin (alto), Sébastien Walnier (violoncelle) et Corinna Lardin (violoncelle) joueront le sextuor “Souvenir de Florence” de Tchaïkovski. Dans cette vidéo, ils vous donnent un petit avant-goût issu de leurs répétitions à distance. Découvrez le résultat sur notre site Internet ce vendredi à 12h30.
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Opéra
Parsifal
Le retour d'une iconique production wagnérienne
« À chaque fois, quand je finis un opéra de Wagner, la première question que je me pose, c'est : quand est-ce que ça recommence ? » C'est en passionné du Meister von Bayreuth que notre Directeur musical Alain Altinoglu se tourne aujourd'hui vers le dernier et le plus énigmatique opéra du répertoire wagnérien. Conçu comme un festival scénique sacré, Parsifal a marqué, en 2011, les débuts lyriques tonitruants de Romeo Castellucci. Dix ans plus tard, le metteur en scène italien se confronte à sa propre production.